Kea est à l’origine d'une grille d'impact positif, un modèle en 9 champs pour éclairer les chemins de responsabilité possibles. Fruit de notre travail de recherche et d’innovation, c’est une boussole qui permet aux dirigeants de choisir leurs combats et de concrétiser la responsabilité et la raison d’être de leur entreprise.
Associé au champ de la "performance globale", ce position paper dresse un état des lieux de la recherche et la réglementation en matière d’extra financier alors que la crise sanitaire et économique a accéléré les réflexions sur la création et le partage de la valeur.
En 2021, l’Union Européenne se dote d’un cadre ambitieux pour les entreprises en matière de durabilité et de sens à donner à leurs activités. Les objectifs traditionnels des entreprises (maximisation du rendement pour l’actionnaire, croissance des parts de marché, financement par endettement ou sur fonds propres) sont désormais complétés par des objectifs émergents qui impliquent une stratégie extra financière : maîtrise des impacts sociaux, sociétaux et environnementaux, développement de produits et services innovants et accessibles, développement d’une finance durable. Les dirigeants doivent penser autrement la performance.
En parallèle, le Green Deal de l’UE (janv 2020) vise à faire de l’Europe le premier continent à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Il couvre trois domaines :
Réorienter les flux de capitaux vers des investissements durables
Intégrer la durabilité dans la gestion des risques
Favoriser la transparence et le long terme dans les activités financières et économiques
Au sommaire :
#1 - La place grandissante de l’extra financier dans la performance globale
#2 - Le rôle clé des actifs immatériels dans la création de valeur
#3 - La question de l’intégration entre financier et non financier
La mesure de la performance des entreprises est aujourd’hui entraînée dans une valse à trois temps, avec trois danseurs : le financier, le stratège et l’opérationnel. Le financier, légitime par son expertise et son pouvoir, est gardien du temple de la comptabilité, des chiffres clefs, et du capitalisme créé il y a deux cents ans. Le stratège, pour sa part, construit des business modèles durables, respectueux de l’environnement et des parties prenantes. L’opérationnel enfin, dépositaire des savoir-faire et activateur des immatériels singuliers de l’entreprise, fait le lien entre les deux. La performance globale devient ainsi plus incarnée, concrète et démocratique.
Pour approfondir le sujet : La Revue Kea n°19 présentait, dès 2016, de nouveaux référentiels de mesure et s’interrogeait sur "l’entreprise (dé)mesurée" ou comment gagner en initiatives ce que l’on perd en contrôle.
Jérôme Julia
Partner & Président de l'Observatoire de l'Immatériel
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